Jean-Baptiste Célestin dit "La Sinse"

Poète provençal

Jean-Baptiste Célestin Sénès est né à Solliès-Pont le 3 février 1827 au 91 rue de la République. Il commence ses études à Solliès-Ville et son premier maître est Charles Terrin dit l'Abbé. Il poursuit ses études au petit séminaire de Brignoles d'où il s'échappe. Ses parents le placent à Toulon chez sa soeur aînée où il termine ses études au lycée. Il abandonne la médecine commencée à Aix pour entrer dans l'administration de la Marine. Parti pour Alger où il reste dix ans c'est dans cette ville qu'il commence à écrire dans le journal "l'Algérie".

Après son séjour en Algérie, son premier ouvrage fut écrit en provençal : "teatre de Besagno". Le succès obtenu fut tel qu'il publia en 1874 les "Scènes de la vie provençale". Et plus tard, dans "L'Armana Prouvençau" des scènes analogues.

Aux œuvres en provençal succèdent des œuvres en français se rapportant aux mœurs et coutumes de Provence :

  • "Un pin fa un pin"
  • "Lei Mesquins"
  • "Les aventures du Sire de Canto-grillet" en français
  • "Les Sobriquets"
  • "Les moeurs & coutumes de Provence".

Des études de forme plaisante :

  • "Les animaux ne sont pas bêtes"
  • "Moulusque e Cruvelu"

Des notes biographiques intitulées :

  • "Provençaux, Var & Alpes maritimes, Historiens, philosophes, économistes, artistes, hommes politiques, savants, soldats & marins" 2 tomes, 1902 et 1904.
  • "A-Propos sur le siège de Toulon", pièce en 2 actes et 3 tableaux.
  • "Journal d'un insensé", mss 30 p.1864

Frédéric Mistral lui remet la Cigale d'or pour le prix de la prose provençale aux "Jo Flourau dou felibrige" à la Santo-Estello de 1885, à Hyères. Jean-Baptiste Célestin Sénès dit La Sinse meurt à Toulon le 19 janvier 1907, au 50, boulevard de Strasbourg.

A l'occasion du 150ème anniversaire de la naissance de La Sinse, le conseil municipal de Solliès-Pont dans sa séance du 28 octobre 1977 a décidé de donner son nom à l'avenue qui longe l'école Émile Astoin.